Question :

 Qu’est ce qui t’as donné envie de pratiquer du skate ?

 

Réponse :

Je trainais avec des amis qui pratiquaient la planche à roulette, et cela m’a donnée envie. Par la suite j’ai arrêté le sport en club, ce qui a l’avantage de n’avoir pas d’horaire : quand on veut, ou  l’on veut.

 

Question :

Clermont est une ville proche des montagnes et donc une ville de sports d'hiver, Le skate est une bonne alternative aux sports d'hiver ?

 

Réponse :

Les sports d’hiver nécessitent pas mal de moyens (transport, prix, matériels…) De plus la saison des sports d’hiver chez nous est plus courte que d’autres tel que les Pyrénées ou les Alpes. Il est donc plus facile et moins cher de pratiquer le skate. Mais on ne crache pas une bonne descente sur cette matière poudreuse qu’est la neige

 

Question :

Combien de skateurs pratiquent ce sport sur Clermont-Ferrand ?

 

Réponse :

Je ne sais pas, tous ne viennent pas au seul parc de Clermont-Ferrand : Philippe Marcombe. Je pense que pas mal s’entraine discrètement avant de « s’exposer » au parc. Donc le nombre de pratiquants est non connu.

 

Question :

Etes-vous sponsorisés par des entreprises de sports extrêmes comme Red bull ou Monster ?

 

Réponse :

Oula non.

 

Question :

Est-ce que la ville de Clermont soutien la communauté de skate ?

 

Réponse :

Je ne sais pas. Ils viennent parfois remplacer certaines planches trop usées mais il me semble qu’elle ne fait pas plus de choses que ça.

 

Question :

Existe-t-il des associations autour du skate ?

 

Réponse :

Oui, enfin il en existait une. Mais les personnes à la tête ont bougés à cause de leurs études. Du coup, sans association les événements et des propositions pour améliorer le parc  sont plus compliqués à proposer à la mairie.

 

Question :

Le skate en général et à Clermont donne-t-il une mauvaise image ?

 

Réponse :

Je ne pense pas, malgré le vieux cliché du skateur fumeur de gros joints et d’illettré. L’image évolue, surtout en ce moment avec la mode des « cruisers », ou les personnes cherchent à donner un petit look à la cool en s’en servant parfois juste d’un accessoire mode. Enfin bon.

 

 

Interview de Philippe Haines, réalisé par Samuel Collins.