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   J’ai lu un livre. Je l’ai fini il y a une semaine. Un pavé de près de 1000 pages, d’un suspens incroyable, plongé au fond de l’Amérique des années 60. C’est le grand et célébrissime Stephen King qui a écrit ce livre 22/11/63 et qui retrace l’histoire de 1958 jusqu’à l’instant fatal où Lee Harvey Oswald appuie trois fois sur la gâchette de son fusil le vendredi à 12h30 visant la tête de l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique, John Fitzgerald Kennedy et dont le mandat s’achève brutalement sur le son sourd de cette détonation. Stephen King, auteur de plus de 50 romans, tous best-sellers et plus de 200 nouvelles créé de nouveau la surprise en écrivant ce livre en tant que metteur en scène d’un suspense qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

   Ce livre m’a ouvert l’esprit sur ce jour, l’un des plus importants de l’Histoire Américaine.

 

   Si vous me le permettez, j’aimerai commencer ma rédaction par une citation qui m’a profondément marqué :

 

   « Il est pratiquement impossible à la raison d’assimiler le fait qu’un petit homme solitaire ait pu abattre un géant au milieu de ses limousines, de ses légions, de ses foules, de sa sécurité. Si une telle nullité a pu détruire le chef de la nation la plus puissante de la terre, alors un monde de démesure nous engloutit et nous vivons dans un univers absurde. » Norman MAILER, écrivain américain.

 

   Nous sommes dans le contexte de la guerre froide, les Etats-Unis et l’U.R.S.S (Union des Républiques Soviétiques et Socialistes) s’affrontent de manière indirecte sur la conquête de certains territoires.

 

   Mais ce n’est pas tout, il y’eut un autre conflit, cette fois quand le président Kennedy était au pouvoir, celle de la crise des missiles à Cuba. Les communistes, installés aux Etats-Unis, soutenaient l’immense île de Cuba qui, pour eux, représenter un espoir considérable pour ceux-là. Depuis 1959, l’île de Cuba a, à sa tête, Fidel Castro. Castro, à cette époque nationalise les propriétés des entreprises américaines sur l’île ce qui enflamme la crise qui devient une crise très importante de la guerre froide.

   Cet homme se rapproche de plus en plus de l’U.R.S.S qui adhère à l’idée d’avoir un allié communiste dans l’hémisphère occidental et dans le périmètre de sécurité de Washington. Les Etats-Unis vont essayer de renverser cet équilibre en organisant, en avril 1961, un débarquement dans la baie des Cochons. L’opération échoue et ne fait finalement que contribuer au renforcement du pouvoir de Castro.  

   Il attire à Cuba, seul pays communiste du continent américain, de nombreux révolutionnaires d’Amérique latine et menace le prestige des Etats-Unis dans la région.

   Celui à la tête de l’U.R.S.S, Khrouchtchev décide de livrer secrètement (bien sur) aux Cubains des fusées à moyenne portée capable de menacer directement le sol des Etats-Unis. Je vous laisse comprendre la réaction en chaîne qu’il va se passer dès lors.  

   Le 14 octobre 1962, après avoir repéré des cargos soviétiques chargés de missiles (les fameux missiles) en route vers l’île, des avions espions américains prennent également des clichés comme preuve irréfutable.

   Et notre président américain, dans tout ça ? Kennedy décide alors d’imposer un blocus maritime en fermant les voies d’accès vers Cuba. La moindre tentative des bateaux soviétiques de forcer la quarantaine américaine peut à tout moment mettre le feu aux poudres et provoquer un conflit nucléaire très fort.

   Mais on a créé l’O.N.U à quoi il sert ? A quoi sert le fait que Washington et Moscou siègent dans une même organisation pour ne pouvoir se mettre d’accord. Un accord est passé, les bateaux soviétiques vont rebroussés chemin par l’intermédiaire de l’O.N.U tandis que les Américains s’engagent à ne pas envahir Cuba et à retirer leurs fusées de Turquie. Ainsi, cette crise est résolue.

 

Stephen King, auteur du livre 22/11/63

John Fitzgerald Kennedy

Manifestation du collectif Women Strike for Peace durant la crise de Cuba, ici à New York à côté du bâtiment des Nations unies. On lit notamment un poster : « Laissez l'ONU gérer la crise ! »

Portrait de Lee Harvey Oswald daté du 23 novembre 1963, le lendemain de l’assassinat du président.

L’instant précédent avant l’assassinat du président.

Instant précédent l’assassinat de Lee Harvey Oswald par Jack Ruby.

   Et Lee Harvey Oswald, qu’à-t-il avoir dans cette histoire ? Cet homme était un communiste confirmé qui avait fait un voyage en U.R.S.S était parti des Etats-Unis le 20 septembre 1959 et le lundi 12 octobre, il se rend à l’ambassade d’U.R.S.S. Il est surveillé activement par le KGB. En mai 1961, il se marie avec la belle Marina Prusakova avec laquelle il aura sa petite fille June en février 1962. Il entretient des rapports conjugaux assez violents avec Marina. Il quitte l’U.R.S.S le 1er juin 1962.  Comme tout bon communiste confirmé, il éprouvait une haine très forte contre le pays de l’Oncle Sam.  Il haïssait la politique de Kennedy ce pourquoi il l’a sans doute assassiné. Il rencontre George de Mohrenschildt, un russe excentrique aisé qui prend Oswald en sympathie, ce qui entraine de nombreuses spéculations conduisant jusqu’à la thèse de la conspiration.

 

   Lee Harvey Oswald avait tenté un autre assassinat qui avait manqué de très peu sa cible, le général Walker. La balle frôla le général qui appliquait une politique encore très ancrée dans la ségrégation. Il était, disons-le, antisémite. Il s’était comme qui dirait entrainé à l’assassinat de Kennedy quelques mois plus tard en 10 avril 1963 à Dallas.

 

   Oswald a assassiné le président Kennedy de la fenêtre du cinquième étage de Texas School Book Depository, c’est ici que l’Amérique s’est vu basculer dans l’un des jours les plus mémorables de l’histoire contemporaine américaine. Comment un homme est venu, avec son seul fusil, tué l’homme le plus puissant du monde en la journée du 22 novembre 1963.

 

   Je vais vous livrer l’interprétation que prête Stephen King à cet assassinat, déjouant toutes ces théories du complot. Par la consultation de sa documentation, il en conclu que le Lee Harvey Oswald a agi seul, pour son propre compte et sans la pression de quelconque organisation. Selon lui, ce jour-là, tout agi selon une sorte de balance. D’un côté se trouve le président Kennedy qui pèse lourd dans la balance et de l’autre, Lee Harvey Oswald qui ne pèse pas grand chose. Pour rééquilibrer la balance, il fallait mettre des organisations fédérales telles que le F.B.I ou la C.I.A. Ainsi, la balance était équilibrée et l’incident paraissait moins anormal aux yeux du monde et de tous.

 

   Aujourd’hui, on arrive à la probabilité de 99% que Lee Harvey Oswald ait agi seul. Le pourcent restant est la part de mystère que réserve l’Histoire.

 

   Pour conclure cet article, j’en arrive à qu’une seule conclusion : merci Stephen King.

 

   Et je livre une pensée pour J.D Tippit, ce héros policier qui a tenté d’arrêter Oswald et qui a été assasiné par ce dernier. Et comme l’Histoire est bien faite, Oswald se prit le revers de l’Histoire, sans doute celui de toutes les victimes du Vietnam qui auraient pu échapper à la mort avec la présidence de Kennedy, et fut assassiné le 24 novembre à 11h21 par Jack Ruby. Comme quoi, l’Histoire est (assez) bien faite.

 

   Je finirai par l’une des nombreuses phrases que l’on peut lire dans son livre : « si vous voulez savoir à quoi l’extrémisme politique peut conduire, regardez le film de Zapruder. Arrêtez-vous en particulier sur l’image 313, celle où la tête de Kennedy explose. »

 

   Sans vouloir faire quelconque publicité pour le livre écrit par Stephen King, maître du suspense, du voyage dans l’horizon du temps, mythe vivant de la littérature américaine, je vous le conseille, telle est ma bibliographie de ce mois-ci.

 

   Je vous mets aussi un lien d’un site qui explique parfaitement bien les tensions entre les Etats-Unis et l’U.R.S.S : http://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/55c09dcc-a9f2-45e9-b240-eaef64452cae/1a129293-e61b-45be-a9f2-d96bfbf1d262

 

 

QUIZ :

 

1- Quelles sont les motivations qui ont poussé Lee Harvey Oswald a assassiné le président américain John Fitzgerald Kennedy ? (Plusieurs choix possibles)

 

   A) Combattre le capitalisme.

   B) Crise de Cuba et adhésion complète et concrète au communisme.

   C) Sa politique économique ne lui convenait pas.

   D) La guerre du Vietnam.

 

2- Qui fut le président –alors vice-président – à gouverner l’Amérique suite à la mort de feu JFK ? 

 

   A) Truman

   B) Roosevelt

   C) Johnson

   D) Eisenhower

   E) Churchill

 

3- Comment se prénommait la femme de JFK ?

 

   A) Daniela

   B) Michelle

   C) Marilyn

   D) Jackie

 

4- Quand a eu lieu la tentative d’assassinat contre le général antisémite Edwin Walker ?

 

   A) 10 mars 1963

   B) 10 avril 1963

   C) 10 avril 1961

   D) 12 avril 1963

 

 

 

 

 

Réponses : 1- A) B) ; 2- C) ; 3- D) ; 4- B)

 

Une réponse juste : connaisseur du dimanche.

Deux réponses justes : petit connaisseur.

Trois réponses justes : petit historien.

Quatre réponses justes : historien.

 

On se revoit au mois prochain !

 

Rubrique HISTOIRE

22/11/63

Article rédigé par Cyril PELLETIER, 1er Août 2014.

   L’Histoire n’est rien sans l’histoire de ceux qui la traversent. Ces héros, ces diables enflammés qui ont écrit l’Histoire unique, celle que l’on connaît aujourd’hui. Ils ont traversé la difficile épreuve du temps, et que retenons-nous d’eux ? Leur bravoure, leur courage, leur détermination, le prix fort qu’ils ont payé de façon à promouvoir les valeurs que leur a inculqué leur patrie.

 

   Cette Histoire, elle est comme l’Histoire de l’Art, on la partage en des phases bien distinctes les unes des autres. Généralement, on a pour habitude de s’intéresser à l’Histoire dès l’apparition de l’écriture. Cependant, l’écriture n’apparaît pas au même moment partout. L’écriture apparaît à des moments variables. Dans un premier temps, elle survient en Mésopotamie en 3000 avant J.-C, puis en Grèce vers 800 avant J.-C et enfin en France au début de notre ère.

 

   De la civilisation grecque qui devait annoncer le grand Empire Romain fondé par Auguste en 30 avant J.-C à la chute du mur de Berlin ou encore aux attentas du 11 septembre 2001 en passant par le Moyen-Âge, la période foisonnante de la Renaissance qui devait joindre la période médiévale avec les temps modernes, l’Histoire n’est qu’une.

 

   L’Histoire n’est pourtant pas comme on pourrait le croire un long fleuve tranquille, elle est traversée par des guerres, des régimes plus ou moins stricts, des volontés profondes d’expansion, des grands Hommes.

 

   J’aimerai aujourd’hui vous parler d’un sujet qui me passionne particulièrement : comment l’Empire Romain a-t-il été mis en place ? L’histoire est un peu complexe mais passionnante. Je vais si vous le voulez bien, la raconter comme un conte, de façon romancée.

 

   Imaginez-vous une République (pas comme on la connaît aujourd’hui bien entendu) instaurée dès 509 av J.-C où Rome devient maître de la méditerranée occidentale et orientale. Un essor de Rome très grand, la République aveugle les peuples vaincus, les peuples opprimés, elle les aveugle par la succession de ses victoires militaires.

   Mais cet idéal républicain est vite contesté. Au Ier siècle av. J-.C, quelque chose d’incroyable va se passer. On veut s’accaparer le plus de pouvoir possible car il est prestigieux d’être à la tête d’un si vaste empire.

   Maintenant, je vous demande de vous imaginer une marche sur Rome, une sorte de coup d’Etat organisé par un homme. Il y’en eut beaucoup, elles se sont succédées et on fait de cette période une véritable légende qui a fait rêver les dictateurs les plus contemporains comme le Duce Benuto Mussolini.

   Ces guerres civiles ont rythmé l’histoire du monde romain.

   Parmi ces hommes qui ont ébranlé la République, Jules César. Homme majestueux dont le nom et les faits ont été gravés dans l’Histoire de l’Humanité notamment avec sa campagne militaire victorieuse sur la Gaule dans les années 50 avant J.-C. Mais attention, Jules César a bien écrit un livre qui se nomme La guerre des Gaules cependant, il ne faut pas se fier à la façon dont les faits sont relatés ; ils sont parfois fictifs et non réels. Ils sont vus sous un oeil subjectif et non objectif.

   Il y eut de nombreuses marches sur Rome durant ce siècle politiquement troublé notamment avec Sylla qui instaurera une proscription qui vise les personnages menaçant l’idéal romain et l’équilibre prôné. Ces marches sur Rome avaient pour but d’instaurer un pouvoir, parfois une dictature mais attention, la dictature à l’époque ne revêt pas la même signification qu’aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose de négatif mais quelque chose de légal.

 

   Dans ce contexte, on assiste à la mise en place de triumvirat, c’est-à-dire que trois hommes vont gouverner le territoire romain, la République romaine si on peut vraiment employer ce terme. Un triumvirat se met en place avec César, Pompée et Crassus. Chacun va essayer de s’accaparer le plus de pouvoir possible. De plus, à Rome, ces trois hommes vont s’affronter dans le domaine culturel par le biais de constructions architecturales. Le but étant de deux sortes : le pouvoir et la reconnaissance du divin, ces hommes-là se présentant comme des descendants divins. Si on veut retenir l’une de ces constructions majestueuses, on pourrait citer celle de Pompée, avec l’Opera Pompeiana qui résume à lui seul l’ambition de ce gouverneur dont la pensée la plus intense est de contrôler cet immense territoire dont la République avait conquis de nombreuses contrées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Ce qui mis fin à la République romaine, c’est bien la victoire d’Octavien sur Marc Antoine et Cléopâtre à Actium en 31 avant J.-C qui fut l’événement décisif. Octavien était le neveu et l’héritier de Jules César, assassiné en 44 avant J.-C et dont l’ambition future devait le promettre à venger la mort de son oncle.

   L’événement historique connu sous le nom de la bataille d’Actium devait mettre fin à une lutte féroce pour le pouvoir qui divise périodiquement pendant un demi-siècle la République en deux camps adverses. Pendant le demi-siècle suivant, jusqu’à sa mort en 14 avant J. - C, Octavien, plus connu sous le nom d’Auguste (titre que lui conféra après sa mort le Sénat reconnaissant) devint le maître incontesté de la Méditerranée.

   Ainsi naquit l’Empire Romain. Avec Auguste, maître de la Méditerranée, empereur d’un territoire qui n’avait pas fini de s’agrandir…

 

 

Pour aller plus loin…

  •  Jean-Pierre Martin, Chauvot, et Cébeillac-Gervasoni, Histoire Romaine, Paris, A. Colin, 2003.

Petite histoire romaine

Article rédigé par Cyril PELLETIER, 1er Juillet 2014.

   Cependant, dans ce livre n’est pas seulement livré l’histoire de la première guerre mondiale mais aussi celle de la Révolution russe de 1917 qui instituera l’U.R.S.S (Union des Républiques Socialistes et Soviétiques). Une révolution des prolétaires face à la noblesse et l’aristocratie russe. Les prolétaires vont occuper les terres de cette noblesse. Ainsi, le prolétariat prendra les rênes de cet immense territoire, révolution conduite par Trotski.   

 

         Véritable bible de l’histoire du XXe siècle, Ken Follet signe un émouvant témoignage des horreurs de ce siècle si mouvementé, si terrible et si incisif. L’auteur ne s’arrête pourtant pas à narrer l’histoire de la « der des ders » mais signe aussi une suite avec L’hiver du monde qui traite de l’avant seconde guerre mondiale ainsi que son pendant.

 

         Et pour les connaisseurs et les passionnés d’histoire, l’Histoire ne s’arrête pas là, Ken Follet sort la suite formant ainsi la trilogie avec le récit émouvant de la guerre froide qui sortira dans le courant du mois de septembre. 

 

 

1- Quel est le nom de l'auteur du livre cité dans l'article ? 

 

A- Harlan Coben.

B- Stephen King. 

C- Ken Follett. 

 

2- Quel est le titre du deuxième tome de la saga débuté par l'auteur ? 

 

A- La chute des géants.

B- Le désespoir des nations.

C- L'hiver du monde.

 

3- Comment la première guerre mondiale s'est-elle propagée ? 

 

A- Comme un système d'engrenage.

B- Sous l'impulsion d'un dictateur. 

C- Dans l'espoir d'une nation d'agrandir "son espace vital." 

 

 

 

 

 

Réponses: 1) C ; 2) C; 3) A. 

Petite histoire romaine

La première guerre mondiale

Article rédigé par C.P le 1er septembre 2014.

   Ce mois-ci encore, je vais partir d’un livre pour vous livrer une histoire. Il y a quelques temps, je me suis lancé dans une lecture qui s’avérait aussi passionnante qu’utile et qui avait pour but de retracer l’état du monde au XXe siècle. Ken Follett proposait, dans son tome un, La chute des Géants, de retracer l’histoire de la première guerre mondiale en la faisant commencer dès 1913 pour la terminer vers 1922. Des conflits européens à la révolution russe, Ken Follet s’est livré un travail de titan afin de retracer l’Histoire par le biais d’histoires romancées. Quel meilleur moyen de retracer l’histoire que de la raconter ?  

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oh, vous savez, j’adore ces façons de raconter l’Histoire par le biais des histoires de ceux qui la traversent.

         C’est bien le destin de cinq familles que met en scène cet écrivain passionné d’histoire. Cinq familles au destin tragique qui traverse un contexte pour le moins troublé, notamment par la première guerre mondiale.

 

         Parmi ces familles, une famille d’aristocrate, une famille de miniers, une de la noblesse russe ainsi qu’une prolétaire dont les destins s’entrecroisent. Plus troublant encore, des destins aux nationalités différentes, l’amour impossible entre un allemand et une anglaise. Que faire après la guerre ? Vivre en Allemagne dans un pays où on le sait, l’armistice eut des conséquences très importantes sur la vie quotidienne. Et comment vivre un amour impossible quand ses deux nations respectives sont en guerre ?

 

         Livre à l’Histoire romancée, à l’histoire passionnée, le premier tome La chute des Géants offre un descriptif de la guerre pour le moins fidèle aux réalités de l’époque. Ce livre pose la question aussi du quel avenir pour un jeune homme dans ce monde ?

 

         Autre aspect : le nihilisme de la possibilité d’une entrée en guerre. Aristocrates ou prolétaires, chacun nie cette possibilité. On le sait que la tension est forte entre les différents belligérants européens. On le connaît ce désir de vengeance quand à la guerre de 1870 mettant en scène la Prusse et la France et dont la conclusion fut l’annexion de l’Alsace-Lorraine par la Prusse. Chaque nation a ses revendications.

 

         Autant, la seconde guerre mondiale a été déclenchée par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, autant la première guerre mondiale ne fut qu’un engrenage commençant le 29 juin 1914 avec les assassinats de l’archiduc héritier d’Autriche François-Ferdinand ainsi que de sa femme Sophie.  L’auteur de l’attentat n’est autre que l’étudiant bosniaque nommé Princip, est lié à la « Main noire », mouvement nationaliste dirigé par un officier serbe. De ce fait, l’Autriche-Hongrie avec l’appui de l’Allemagne adresse un ultimatum à la Serbie, le 23 juillet 1914.

 

           Le 26 juillet, la Grande-Bretagne propose une conférence entre les quatre puissances étrangères à l’affaire serbe (France, Allemagne, Angleterre et Italie) pour tenter de résoudre la crise, mais l’Allemagne refuse. Le 28, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Le 29, la Russie mobilise partiellement, puis complétement le 30. Le 31, l’Allemagne exige par ultimatum que la Russie cesse de mobiliser et que la France précise ses intentions en cas de guerre russo-allemande. Ce même jour, l’assassinat de Jean Jaurès met un terme aux espoirs des pacifistes.  Le 1er août, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. Le 2, elle envahit la Belgique et le 3, elle déclare la guerre à la France. L’Angleterre, jusque-là indécise, répond à la violation du territoire belge par une déclaration de guerre à l’Allemagne le 4 août. Le Japon déclare la guerre à l’Allemagne le 23, mais l’Italie et les Etats-Unis restent provisoirement neutres.  Cette année, nous célébrons le centenaire de la première guerre mondiale, ce pourquoi je voulais faire un certain hommage à ceux qui sont tombés pour la France ainsi qu’aux autres victimes de ce sanglant conflit.

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